Literature
L'ombre qui partit (The Shadow That Went Away)
Sous un goût de crépuscule, Au fil des sentiments qui s'opposent et se bousculent, Je revois ce vieux pattern qui se dessine et faillit, Où l'un s'élève, et l'autre sombre dans l'oubli; Et quand l'un donne, l'autre prend et ne se retourne pas: Tel est le mirage naïf d'une complicité qui jamais ne sera. Une partie de mon esprit pointera cet égocentrisme D'un intérêt sans réciprocité, où tout va à son paroxysme. Quand tout gravite autour de son univers, mais son regard Ne se portera derrière son reflet esquissé sur mon miroir. Et je me trahis, Tant l'autre part de moi s'attache d'une foi naïve et ternie. Vais-je devoir partir, pauvre cœur à sauver, il est temps... Temps d'illuminer un être qui saura orner ta chevelure vibrant De ses notes dorées. Je revois ce vieux pattern qui se dessine et qui faillit, Où l'un s'élève, et l'autre sombre dans l'oubli; L'équilibre penche, Le respect flanche. La pénombre est belle, Mais l'indifférence rend frêle. Là où une part de moi avait